La première manifestation massive du 1er Mai à la Place Taksim d’Istanbul, rassemblait des centaines de milliers de travailleurs en 1976. Un an plus tard, ils étaient plus d’un demi-million – mais il y a eu 37 morts par tirs d’armes à feu.
Personne n’a jamais été poursuivi pour ce crime, mais le gouvernement s’est saisi du prétexte pour interdire les manifestations du 1er Mai à la Place Taksim. Les tentatives de rassemblements ont été dispersées par des gaz lacrymogènes, des violences et des arrestations.
La violence a atteint son comble en 2013 avec des centaines de blessés.
Cette année, lorsque les organisations syndicales dont DISK, KESK, les Chambres des médecins et celle des ingénieurs ont annoncé une nouvelle commémoration du 1er Mai à Taksim, le gouvernement de Recep Tayyip Erdoğan a immédiatement annoncé son interdiction.
Une modeste conférence de presse organisée par les dirigeants syndicaux, fin avril, s’est terminée par des arrestations, après un assaut de la police et des tirs de lacrymogènes.
Les syndicalistes turcs revendique leur droit de manifester pacifiquement à la Place Taksim, commémorer les martyrs de 1977, et d’appeler à la liberté syndicale, une société plus démocratique, un terme au travail précaire et de meilleures conditions de travail.
Le délai est court. Nous sommes à seulement 48 heures du 1er Mai. Nos camarades à Istanbul ont besoin de notre aide en cet instant-même.
Merci de leur témoigner votre solidarité en envoyant un message de protestation au Premier Ministre Erdoğan en cliquant ici et en faisant circuler cette campagne auprès de vos camarades.