Royaume-Uni. Un banquier d’investissement à l’assaut des droits syndicaux

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Aujourd’hui, un ancien employé d’une industrie qui a reçu en 2009 un renflouement par le contribuable britannique s’élevant à plus de £1 000 milliards (et qui leur doit encore plus de £450 milliards) a présenté une motion au Parlement attaquant le bénévolat en milieu de travail des représentants des organisations syndicales. Il exigeait que les syndicats remboursent les employeurs des temps de délégation qu’ils ont négocié permettant à leurs mandatés de représenter les employés et négocier avec les employeurs.

Le projet de loi de Jesse Norman MP, un ancien banquier d’investissement de la Barclays, introduite dans le cadre de la « règle de présentation en 10 minutes » à la Chambre des communes a heureusement été repoussée d’un écart de 79 voix.

L’antipathie de M. Norman et la soi-disant « Alliance des contribuables » est telle que les récits fallacieux et les chiffres douteux ne leur posent aucun problème. Ils ne font aucune mention des avantages qui résultent des travaux menés par les mandatés syndicaux.

La semaine prochaine, le TUC va publier les résultats de recherches prouvant que des heures de délégations pour les représentants syndicaux sont un investissement et non un coût. Les avantages significatifs qui en reviennent aux employeurs et à la société y seront cités. Cette étude saura également expliquer pourquoi les chiffres utilisés par M. Norman ne doivent pas être pris au sérieux. Nous allons également souligner via une série d’études de cas des travaux des représentants syndicaux, non-seulement dans la représentation des salariés mais aussi dans leurs travaux avec les employeurs.

Pour le moment, nous ne pouvons que regarder avec étonnement le culot outrageux de M. Norman!

Source : Fusion/Traduction d’articles de Carl Roper pour la TUC britannique sur le site Internet « Stronger Unions ».

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