PKC est une compagnie qui vous est probablement inconnue. Elle fabrique des pièces détachées pour le secteur automobile. Son siège social est en Finlande mais elle possède des usines dans dix autres pays.
Comme d’autres, elle a une tendance à respecter les droits du travail « à domicile » mais au-delà des frontières, bien moins.
Sur le site Internet de la société, il y a des pages décrivant ses valeurs. On y mentionne « l’ouverture, la reconnaissance de chacun et l’égalité de traitement qui sont les fondations d’une coopération fructueuse ». Ces mots contrastent fortement avec son comportement au Mexique.
A son usine à Cuidad Acuña, ses ouvriers veulent s’affilier à « Los Mineros », un syndicat indépendant et démocratique. Mais la compagnie refuse toute négociation et a signé un contrat avec un syndicat « maison ». Plus d’une centaine de travailleurs sympathisants de Los Mineros ont été licenciés en décembre 2012. IndustriALL, la fédération mondiale représentant 50 millions de travailleurs dans 140 pays a lancé une campagne pour les soutenir.
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En inondant les boîtes de réception des dirigeants de PKC, nous pouvons les obliger à reconnaître le droit des travailleurs mexicains à choisir librement leur syndicat.
Une vidéo sous-titrée en anglais est en ligne ici.
PKC, Mexique. Laissez les travailleurs choisir leur syndicat !
12 février 2013 | 0 Commentaires