Au Pérou, une nouvelle loi vise à casser l’influence des syndicats du secteur public. Elle est déjà votée par le Congrès. Si elle est ratifiée par le Président Humala, elle…
- supprimera, pour les syndicats du secteur public, la possibilité de négocier les salaires,
- imposera un modèle d’organisation syndicale dans ce même secteur,
- permettra la mise en œuvre de réformes dans la structure de l’emploi et des services publics sans aucune consultation législative,
- interdira le droit de grève dans des secteurs « essentiels » sans pour autant les nommer.
Le gouvernement péruvien est confronté à des grèves et mouvements de protestation en raison de l’insuffisance des salaires et de la corruption – il essaie d’en rendre responsables les travailleurs de la fonction publique.
Si vous croyez que tous les travailleurs, sans discrimination, doivent pouvoir former des syndicats et bénéficier de la négociation collective, n’hésitez pas à envoyer un message au Président Humala lui demandant de supprimer ces éléments de la loi.
La confédération générale tunisienne du travail (CGTT) a appelé tous ses adhérents à faire don de l’équivalent d’une journée de travail au profit des familles des victimes de l’opération terroriste du mont Chaâmbi qui a coûté la vie à 8 soldats, exhortant toutes les organisations nationales, les partis politiques, les associations, et les entreprises à soutenir cette initiative.
Des fois, il est bon de se souvenir que nos messages de solidarité ont un effet positif pour des vrais travailleurs dans un moment de difficulté. Le géant international de la brasserie, AB InBev, veut imposer un plan mondial de limitation des coûts salariaux en créant un précédant dans des négociations collectives avec des travailleurs syndiqués. Pour débuter, il cible un tout petit syndicat local regroupant 45 salariés. L’un d’entre eux nous écrit son histoire…
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