15 décembre 2018
de Andy
0 Commentaires

Au Canada comme ailleurs, les emplois et conditions de travail des postiers sont mis en cause…

Sur le papier, le Canada est un pays favorable aux syndicats. Sa constitution donne aux travailleurs le droit la négociation collective, par exemple.

Mais les gouvernements canadiens comptent sur les tribunaux du pays qui mettent des mois, voire des années, pour trancher des litiges concernant le droit du travail. Pendant ce temps, la violation persiste.

C’est ce qui est arrivé aux 50 000 membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) qui, jusqu’à récemment, étaient en grève. Sous la pression d’Amazon et d’autres sociétés dépendantes du courrier, le gouvernement canadien a légiféré pour les obliger à retourner au travail. Tant le syndicat que les travailleurs à titre individuel sont passibles de lourdes sanctions en cas de poursuite de la grève.

Par solidarité, d’autres syndicats sont intervenus et font du piquetage dans les bureaux de poste à travers le pays afin de poursuivre la lutte sans exposer le STTP ou les employés des postes à des amendes ou à une peine de prison. Des dizaines de personnes ont été arrêtées, six font face à des accusations graves.

Les gouvernements canadiens doivent savoir qu’il y a un prix à payer lorsque la constitution du pays est bafouée et que le droit de grève est piétiné.

Envoyez un message au Premier ministre canadien. Dites à Justin Trudeau que les travailleurs Canadiens et du monde entier savent ce que son gouvernement fait et ne l’acceptent pas. Dites au gouvernement canadien de négocier au lieu de légiférer!

Cliquez ici pour soutenir les postiers canadiens !

7 décembre 2018
de Andy
0 Commentaires

Iran. Cessez les arrestations d’enseignants !

Les enseignants et les employés de l’éducation iranienne continuent de faire face à une répression sévère pour avoir défendu pacifiquement leurs droits et leurs libertés.

Au moins 15 enseignants ont été arrêtés et de nombreux autres convoqués pour être interrogés ou menacés par les services de sécurité pour leur participation à une grève de deux jours convoquée par le Conseil de coordination des associations des enseignants iraniens (CCITTA) dans de nombreuses villes d’Iran les 13 et14 novembre 2018.

Une grève précédente des enseignants les 14 et 15 octobre avait déjà entraîné l’arrestation de militants syndicaux enseignants. Ils exigent des salaires décents, une éducation gratuite de qualité pour tous, ainsi que le droit de constituer des organisations syndicales indépendantes et d’y adhérer. Ils demandent également la libération de tous les enseignants déjà détenus pour avoir défendu leurs droits.

En partenariat avec l’Internationale de l’Éducation, la fédération syndicale internationale, nous avons lancé une campagne en ligne appelant les autorités iraniennes à cesser toute persécution ou criminalisation des militants et syndicats indépendants défendant les droits des enseignants.

Merci de cliquer ce lien pour participer à la campagne.

26 novembre 2018
de Andy
0 Commentaires

Halte à la répression des syndicats indépendants du Kazakhstan…


Le 25 septembre 2018, Erlan Baltabai, dirigeant du Syndicat des travailleurs des industries du combustible et de l’énergie, affilié à la Confédération des syndicats indépendants de la République du Kazakhstan (KNPRK), interdite par le pouvoir, s’est vu ouvrir à son encontre, une procédure pénale fausse. Désormais, Baltabai, à l’instar d’autres dirigeants syndicaux indépendants avant lui, fait l’objet de poursuites pénales par ingérence de l’État dans les affaires internes des syndicats, violant ainsi la convention n ° 87 de l’OIT.

Le 7 novembre, la Cour suprême du Kazakhstan a refusé d’instruire une procédure en appel à la demande de la présidente du KNPRK, Larisa Kharkova.

Le 10 novembre 2018, Dmitriy Senyavskiy, dirigeant de la branche locale du Fuel et le Syndicat des travailleurs de l’énergie de la région de Karaganda a été agressé et brutalement tabassé par un groupe d’inconnus.

Merci de vous joindre à notre campagne en ligne en partenariat avec la CSI, IndustriALL KNPRK – la Confédération de Syndicats Indépendants du Kazakhstan , la Confédération du Travail de Russie (KTR), Industri Energi et la Fondation Arthur Svensson. .

Partenaire

21 novembre 2018
de Andy
0 Commentaires

Mitsubishi Electric, partenaire des JO 2020, humilie ses ouvriers syndiqués

Partenaire officiel des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo 2020, Mitsubishi Electric a lock-outé des syndicalistes de son usine en Thaïlande et les a soumis à des traitements dégradants et humiliants.

La société a licencié 24 dirigeants et membres du syndicat et contraint les autres à démissionner du syndicat et participer à un camp de quatre jours dans une base militaire pour «apprendre la discipline et l’ordre» avant d’être réintégrée.

Malgré cette humiliation délibérée, 48 travailleurs sont toujours exclus du lieu de travail.

Mitsubishi remplace la convention collective par des contrats individuels, dans le but de briser le syndicat qui est actif dans l’usine depuis 20 ans.

Le syndicat mondial IndustriALL a lancé une campagne mondiale appelant la société à respecter les normes internationales du travail, à rétablir immédiatement les 24 dirigeants et membres syndiqués licenciés et les 48 membres exclus, et à cesser de violer les droits syndicaux fondamentaux.

Merci de prendre une minute pour montrer votre solidarité à ces ouvriers et soutenir leur campagne.

29 août 2018
de Andy
0 Commentaires

En Iran, les inimaginables conséquences de la participation à une manifestation pacifique…

Le 4 août 2018, le syndicaliste iranien Mohammed Habibi a été condamné à dix ans et demi de prison.

La peine prononcée par le tribunal révolutionnaire islamique iranien comprend également l’interdiction d’exercer toute activité sociale et politique pendant deux ans, une interdiction de voyager de deux ans et 74 coups de fouet.

Vous avez bien lu(e) : 74 coups de fouet !

Quel fût son crime?

Être membre de l’Association professionnelle des enseignants de Téhéran ! Mohammed Habibi est l’un des nombreux syndicalistes indépendants harcelés par les autorités iraniennes pour avoir poursuivi leurs activités légitimes.

Il a été arrêté en mai lors d’une manifestation pacifique et est depuis, détenu dans des conditions extrêmement difficiles.

Les membres de sa famille qui lui ont rendu visite en prison ont déclaré qu’il avait été sévèrement maltraité. Les autorités publiques continuent de lui refuser le soutien médical urgent dont il a besoin.

L’Internationale de l’Éducation, qui représente plus de trente millions d’enseignants et d’employés de services annexes, a lancé une campagne sur LabourStart pour exiger que l’Iran libère Mohammed Habibi.

Merci de prendre un moment pour montrer votre soutien en cliquant ce lien.