1 février 2016
de Andy
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Faisons relâcher Omar Ali Ewado, syndicaliste enseignant à Djibouti

OmarAliEwadoLa condamnation d’Omar Ali Ewado, Secrétaire général adjoint du syndicat des enseignants du primaire à Djibouti, à trois mois de prison fait suite à un harcèlement sans relâche du gouvernement depuis décembre de l’année dernière.

Omar, qui est également le président de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains, a été ciblé en représailles de la publication d’une liste des victimes disparues lors d’un massacre mené par les forces de sécurité le 21 décembre 2015.

Il a été arrêté le 29 décembre, et transféré à la prison centrale de Gabode deux jours plus tard.

Dans une lettre au président de Djibouti, Ismail Omar Guelleh, le Secrétaire Général de l’Internationale de l’Éducation, Fred van Leeuwen, déclare qu’il « est inacceptable que M. Ewado puisse être puni pour ses activités légitimes de défenseur des droits humains ».

Cliquez ici pour participer à la campagne en ligne. Exiger justice pour Omar Ali Ewado prendra moins d’une minute.

14 janvier 2016
de Andy
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Le droit syndical du pays des droits humains remis en cause…

La condamnation de 8 syndicalistes de Goodyear Amiens (France) à des peines de prison ferme rappelle les pires perfidies des gouvernements socialistes à l’égard des militants syndicalistes et renoue avec des pratiques abandonnées depuis un demi-siècle.

Pourtant, gouvernement, patronat et confédérations syndicales s’accordent pour déplorer le faible taux de syndicalisation en France, soi-disant trop peu pour un dialogue social de qualité dans les entreprises.

Malgré le retrait des plaintes des deux cadres supérieurs séquestrés durant 30 heures en janvier 2014, le gouvernement français, par l’intermédiaire du procureur, a maintenu la procédure contre des syndicalistes accompagnant les salariés dans leur lutte contre la fermeture de leur usine.

Comment donc lui faire confiance ? En consultant LabourStart tous les jours, on constate que la répression anti-syndicale s’abat en France, comme partout, là où ce dialogue « social » dépasse un cadre jugé acceptable par les multinationales et les gouvernements impliqués dans les accords de commerce international.

La conséquence est une répression liberticide et en particulier, anti-syndicale.

Le gouvernement français prépare une énième réforme du Code du travail en une décennie. Prévoyant la suppression d’un millier d’articles de loi, il renvoie l’établissement des droits des salariés à des négociations déséquilibrées entre employeurs et salariés sur les lieux de travail. C’est deux siècles de luttes ouvrières et de progrès sociaux qui passent à la trappe !

Sous cet éclairage, la condamnation de ces 8 militants est clairement un exemple à l’écart de toute question de tendance ou d’appartenance syndicale. Un exemple pour nous rappeler que l’État peut mettre ses Procureurs, ses commissaires, ses forces de police, et même l’armée, au service des grands groupes pour briser toute résistance à la destruction de nos industries, de nos emplois ou de nos conditions de travail.

C’est pourquoi LabourStart se joint aux militants (CGT) d’Amiens en appelant à la signature de « Nous sommes tous des Goodyear » sur change.org

Faisons en sorte que cette pétition devienne « virale ». Il nous faut démontrer que le mouvement ouvrier a encore un avenir devant lui !

14 janvier 2016
de Andy
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Des grèvistes sur le piquet au grand froid ont besoin de notre soutien…

EPC-Covered-Bridge-strike-flyer-250_FR« Allez vous faire foutre, vous et votre syndicat ! »

C’est comme cela que le président de  l’entreprise de production de croustilles (chips) Covered Bridge, Ryan Albright, parle aux 32 membres de son personnel. Ils lui réclament une première convention collective.

Vu son attitude, ce n’est pas étonnant qu’ils soient obligés de se mettre en grève, bravant les températures négatives sur la ligne du piquet autour de l’usine au Nouveau-Brunswick (Canada).

Pourquoi cette impasse ? La plupart des employés sont toujours au salaire minimum après plusieurs années dans l’entreprise, mais Albright affirme de but en blanc que ceux qui sont syndiqués pourront attendre « la semaine des quatre jeudis » avant d’obtenir une augmentation. Quant à l’ancienneté, il refuse tout simplement d’en tenir compte. Jusqu’à présent, hormis les invectives, la seule réponse de ce patron a été de faire appel à des briseurs de grève.

Pouvez-vous nous aider à obtenir gain de cause ?

Envoyez un courriel de solidarité en cliquant ici ; c’est l’affaire de 10 secondes. Les courriels de soutien réchaufferont le cœur des grévistes et mettront la pression sur l’employeur.

Si vous êtes en Amérique du Nord, faites comme des milliers de nos concitoyens en abstenant d’acheter des croustilles Covered Bridge. En effet, à la demande des TUAC, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick appelle à un boycottage de la marque.

Votre solidarité sera très appréciée !

12 janvier 2016
de Andy
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Exigeons la ratification du protocole contre l’esclavage moderne

esclavageL’esclavage moderne est partout : des plantations de coton d’Ouzbékistan au travail domestique en Mauritanie et aux exploitations bovines du Paraguay, en passant par le secteur de la pêche aux Philippines et les chantiers pour la Coupe du monde au Qatar. Les chaînes de production des vêtements que vous portez, les aliments que vous mangez, les matches de la Coupe du monde que vous regardez à la télévision, tous cachent une triste réalité pour des millions de travailleuses et de travailleurs.

Cinq des dix pays les plus mal-notés du monde en 2015 pour le respect des droits des travailleurs connaissent un problème structurel de travail forcé au sein de leur économie. Selon les estimations, le nombre de travailleurs pris au piège de l’esclavage moderne n’a cessé de croître ces dernières décennies et atteint aujourd’hui le chiffre inquiétant de 21 à 36 millions de personnes.

Exigez de votre ministre du Travail qu’il ratifie le protocole maintenant !

La communauté internationale n’est clairement pas équipée pour s’attaquer efficacement au problème de l’esclavage moderne. En 2014, des gouvernements ont adopté un nouveau traité mondial visant à mettre fin à l’esclavage moderne. Le protocole propose un cadre pour éradiquer effectivement le travail forcé, y compris la traite des êtres humains et les pratiques s’apparentant à de l’esclavage, grâce à une série de mesures de prévention, de protection et d’indemnisation. Il réclame une protection contre le recrutement abusif de travailleurs migrants et constitue le premier traité contraignant qui exige plus de diligence raisonnable de la part des entreprises pour éviter les risques de travail forcé au sein de leurs activités et de leurs chaînes d’approvisionnement, et pour y remédier.

S’il n’est pas largement ratifié, le protocole restera un simple bout de papier. Si les gouvernements ne le ratifient pas, leur engagement de 2014 ne sera qu’une promesse en l’air et le nombre d’esclaves modernes continuera d’augmenter.

Faites que cela n’arrive pas. Assurez-vous que le monde ne passe pas à côté de cette occasion historique et unique d’en finir avec l’esclavage moderne.

Exigez de votre ministre du Travail qu’il ratifie le protocole maintenant !

9 janvier 2016
de Andy
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Arrestation et incarcération d’un dirigeant du SEP Djibouti (Communiqué)

ewado (1)

M. Omar Ali Ewado, Président de la Ligue Djiboutienne des Droits de l’Homme (LDDH) et Secrétaire général adjoint du SEP, a été arrêté et incarcéré Mardi 29 décembre 2015 pour avoir publié des photos dans le cadre de ses activités de défenseur des droits et libertés humains.

Cette arrestation et incarcération de notre collègue est inadmissible et intolérable dans notre pays. Monsieur Omar Ali Ewado n’est ni un criminel ni un terroriste et ne doit pas être traité comme tel pour avoir seulement exercé ses responsabilités de citoyen et de militant des droits humains.

Le SEP condamne vigoureusement la répression de responsables de la société civile et des militants et défenseurs des droits et des libertés humains et exige la libération immédiate et sans condition de notre camarade et collègue Omar Ali Ewado, président de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (-LDDH-) et Secrétaire général adjoint du SEP.

Nous en appelons à l’esprit de responsabilité de nos gouvernants!!

Nous en appelons au bon sens !!

Le Secrétaire Général du SEP :

Ahmed-Kadar Nour Ismail

Communiqué SEP