Bangladesh. Les victimes méritent mieux !
Dans sept semaines, un triste anniversaire, celui de l’effondrement de l’immeuble Rana Plaza au Bangladesh : 1 100 morts dans l’une des pires catastrophes industrielles de l’histoire.
Comme vous le savez peut-être, l’événement a été suivi par un accord novateur signé par les syndicats mondiaux, les syndicats locaux, les employeurs et le gouvernement du Bangladesh, les grandes marques de vêtements, l’Organisation internationale du Travail, et d’autres.
Instaurant des procédures tentant d’empêcher une répétition de la tragédie, les employeurs ont également convenu d’aider à indemniser les survivants blessés et les familles des morts.
Dans les mots de la Clean Clothes Campaign, « Les survivants et les familles des victimes ont suffisamment souffert et ne devraient pas avoir à revivre cette terrible journée sans être sûrs que leurs pertes financières sont au moins couverts. Ils ont subi des blessures terribles, perdu maris et épouses, enfants et parents, frères et sœurs. Ils porteront les cicatrices physiques et émotionnelles pour la vie. Cela ne pourra jamais être compensé, mais ils peuvent et doivent être indemnisés pour la perte de revenus et les frais médicaux encourus avant cette date anniversaire ».
Mais parmi les entreprises qui n’ont pas versé aux fonds d’indemnisation, sont les suivants : Adler Modemrkte, Auchan, Ascena Retail, Benetton , C&A , Carrefour, Cato Fashions, Children’s Place, Kids for Fashion, Grabalok , Gueldenpfennig , KiK, LPP, Manifattura Corona, Matalan, NKD, Premier Clothing, Primark, PWT, Walmart et Oui Zee.
IndustriALL, UNI et la Clean Clothes Campaign lancent une protestation en ligne hébergée par LabourStart, pour faire pression sur ces entreprises en vue d’obtenir un règlement immédiat.
S’il vous plaît, cliquez ici et envoyer votre message.
Pérou : Non à la privatisation de l’eau !
A l’autre bout du monde au Pérou, le gouvernement tente de privatiser les services d’approvisionnement et d’assainissement de l’eau – malgré les objections des citoyens et le mouvement syndical du pays. Les syndicats locaux et l’Internationale des Services Publics, leur fédération mondiale, lancent une campagne en ligne pour exiger l’arrêt de cette privatisation. Apprenez davantage et envoyez un message de protestation en cliquant ici.