1 novembre 2014
de Andy
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Employés Inditex/Zara. Pour des droits égaux dans le monde entier…

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Inditex est une multinationale qui veut afficher sa responsabilité sociale. Inditex a signé, par exemple, un accord global avec UNI qui l’engage à respecter les droits de ses ouvriers partout dans le monde.
Dans plusieurs pays, les employés de Zara, et autres marques Inditex, bénéficient de droits conformes aux obligations déterminées par cet accord. Mais pas aux Etats-Unis où Inditex refuse de mettre en œuvre son accord-cadre international.
Aux É-Unis, ses employés ne bénéficient pas des mêmes droits de consultation et de négociation des travailleurs d’autres pays. Inditex ne leur permet pas d’adhérer librement à un syndicat.
Merci de prendre un instant pour faire comprendre à Inditex qu’il doit respecter ses obligations ainsi que les droits des travailleurs dans les 87 pays où il est présent.

9 octobre 2014
de Andy
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Syndicaliste, donneur d’alerte… il est viré d’une agence des Nations-Unies !

OMPIEn tant qu’agence des Nations-Unies, on s’attendrait à ce que l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) soit exemplaire en ce qui concerne les droits de ses employés. Mais non ! Moncef Kateb, le président du syndicat du personnel, vient d’être licencié pour avoir donné l’alerte dans des affaires d’irrégularités d’appels d’offres et de livraison de matériel informatique sophistiqué à la Corée du Nord.

Cliquez ici pour en savoir davantage et envoyer un message de protestation au Directeur Général de l’OMPI.

Merci de votre soutien. Les campagnes en ligne sont utiles à l’action syndicale. Nous en clôturons deux cette semaine, visant :

  1. NXP aux Philippines, le fabricant de composants électroniques notamment pour l’iPhone. Vos 8500 messages ont contribué à contrer les mesures anti-syndicales de l’entreprise et une nouvelle convention de travail comportant des avancées majeures a été signée le 26 septembre. Cliquez ici pour en savoir davantage
  2. Prosegur en Amérique Latine. Nos 7000 messages n’ont pas convaincu la multinationale espagnole ni à dénoncer l’agression brutale contre un représentant syndical au Pérou, Luis Cardenas, ni à assumer sa responsabilité dans la distribution de tracts anti-syndicaux en Colombie. UNI, la fédération syndicale internationale, poursuit son action en portant plainte devant le Haut Commissariat des Droits de l’Homme de l’ONU. Vous pouvez lire son communiqué (en anglais) ici
Partenaire

28 septembre 2014
de Andy
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24 travailleurs licenciés pour avoir rejoint un syndicat – aidez-nous à les faire réintégrer !

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Petrol-Is, le syndicat turc affilié à IndustriALL, lutte contre le démantèlement de sa section à Deva Holding, une multinationale de la production pharmaceutique, qui a licencié, à ce jour, 24 travailleurs pour avoir, tout simplement, rejoint ses rangs.

Cela est illégal et cela doit cesser !

Faîtes-le savoir à Deva en envoyant un message de protestation dans le cadre de notre dernière campagne en ligne, en partenariat avec IndustriALL.

Partagez ce courriel avec vos camarades et encouragez-les à participer à cette campagne.

18 septembre 2014
de Andy
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Ikea, Etats-Unis. Les salaires emballés à plat !

UFCW

Comme vous le savez, aux États-Unis, les syndicats sont en lutte pour l’instauration d’un salaire minimum. Le Président Obama n’a toujours pas réussi à instaurer un minimum national et c’est état par état, branche par branche, comme dans le fast-food, que les organisations syndicales et citoyennes tentent d’imposer des minima salariaux.

En plein dans ce débat national, la filiale américaine d’Ikea s’est faite un magnifique coup de pub en annonçant dès le mois de juin 2014, que ses employés seraient augmentés au 1er janvier 2015 en fonction du salaire minimum vital applicable à l’emplacement de chaque magasin.

Jusqu’à présent, Ikea augmentait les salaires en fonction de ceux pratiqués par la concurrence ; autrement dit, les employeurs locaux s’entendaient entre eux sur un taux d’augmentation générale et négociaient individuellement avec les salariés, à la tête du client.

Mais ce minimum vital annoncé n’est issu ni d’une négociation, ni d’un calcul paritaire. Il est établi par un calculateur développé par le MIT (Massachussetts Institute of Technology) pour une personne seule à plein temps. De l’aveu de ses concepteurs, il peut sous-estimer certains coûts, en particulier dans les grandes villes, c’est-à-dire, là où les magasins Ikea sont implantés. Selon le MIT, il fournit une « estimation minimale du coût de la vie pour des familles à bas revenus. Ce minimum ne correspond pas aux standards de vie de la classe moyenne. Le réalisme des estimations dépend du type de communauté étudié. Les métropoles sont typiquement des lieux où les coûts sont plus élevés. Dans ces cas, le calculateur va probablement sous-estimer certains coûts notamment ceux liés au logement et aux enfants. Le résultat doit être considéré comme un seuil minimal servant de base de travail ».

Seulement la moitié des magasins appliqueront cette augmentation. A celui de Pittsburgh, par exemple, aucun employé ne sera augmenté. Ce qui n’empêche pas la direction d’annoncer une augmentation pouvant aller jusqu’à 17% pour plus de la moitié des 11 000 salariés. L’opinion publique n’en revient pas !

Depuis l’annonce, les magasins, comme à Seattle, ont commencé à embaucher au nouveau « salaire minimum vital », demandant aux anciens, payés moins chers, de former les nouveaux-venus. Pas très apprécié !

Au 1er janvier, il sera appliqué à l’ensemble des salariés, anciens ou nouveaux, effaçant d’un seul coup, pour une majorité d’entre eux, les années d’ancienneté, les contreparties de l’expérience, de la qualification, des acquis personnels, etc. En admettant que le minimum vital couvre les besoins d’une personne seule à temps plein, les employés à temps partiel ou à temps complet, ayant des familles, seront obligés de chercher un second ou un troisième emploi, afin de joindre les deux bouts.

En portant un coup d’arrêt aux perspectives d’évolution des salariés en bas de l’échelle, Ikea fait un mauvais choix stratégique : le volume des ventes dépend du bien-être des employés en contact avec la clientèle.

C’est pourquoi les employés d’Ikea, avec leur syndicat, l’UFCW, veulent rétablir la vérité en lançant une campagne d’actions à travers les Etats-Unis et une campagne de solidarité en ligne. Ils réclament un emploi à temps complet pour tout salarié qui le souhaite ainsi qu’une augmentation générale pour tous les employés. Vous êtes cordialement invité(e) à y participer.

17 septembre 2014
de Andy
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Une attaque contre un est une attaque contre tous‏

ruben

Cet ancien slogan syndical reprend tout son sens avec cette campagne, lancée en partenariat avec IndustriAll, car elle illustre ce qui se passe lorsque les systèmes de protection sociale sont inexistants ou réduits à néant par les employeurs.

Ruben Montoya Obando est grièvement blessé en 2002, lors d’un accident du travail à l’usine Tenaris-TuboCaribe à Turbaco en Colombie. Douze ans durant, son employeur lui refuse toute indemnisation ainsi que la pension d’invalidité due par l’assurance. Malgré des promesses et une victoire judiciaire, il n’a toujours pas été indemnisé. Le mois dernier, désespéré, se sentant coupable du sort de sa famille, il a tenté de se suicider.

IndustriAll et ses affiliés colombiens lancent une campagne de solidarité pour exiger son indemnisation et restaurer sa dignité. Cliquez ici pour les soutenir !

Les campagnes en ligne fonctionnent – surtout lorsqu’elles relayent les combats de la vraie vie des travailleurs.

Nous avons encore deux illustrations :
– La semaine dernière, les salariés d’Autogrill, membres du syndicat NGG, ont obtenu satisfaction quand leur employeur a annoncé son adhésion à l’organisation d’employeurs, de ce fait, lui imposant l’obligation d’appliquer la convention collective de la branche.
– Cette semaine, nous avons appris que le Premier ministre du Swaziland s’est rétracté, offrant des excuses quant à ses menaces vis-à-vis des syndicalistes qu’il voulait étrangler à leur retour du Sommet Africain à Washington D.C. Selon la CSI, « il reste beaucoup à faire et des syndicalistes sont toujours en prison, mais le gouvernement commence à comprendre qu’il ne peut pas continuer ce comportement scandaleux ».