7 mars 2016
de Andy
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Communiqué du 8 mars 2016 des travailleuses du SNAPAP (Algérie)

femmes-algerieCe 8 mars 2016 est marqué au plan international par le drame des guerres qui font rage en Syrie, en Iraq, au Yémen et en Libye ou les femmes qui échappent aux bombardements qui sèment la mort, sans abri ni nourriture ni soins, sont contraintes à l’exil, confrontées elles et leurs enfants à la violence et à la mort dans leur traversée vers les régions lointaines.

Au plan national, les femmes sont confrontées à d’autres formes de violence et d’agression mortelle comme fut le cas de Razika Chérif, des femmes journalistes et la conductrice de taxi agressées tout simplement en raison de leur statut de femmes.

Les nouvelles mesures d’austérité et le grand recul des acquis sociaux par l’instauration d’une austérité injuste, précipitée, dirigée contre les citoyens et particulièrement les salariés et les masses laborieuses composées en grande majorité de femmes vulnérables au plan social et économique et qui s’enlisent quotidiennement dans la pauvreté et la violence dans toutes ses formes.
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3 mars 2016
de Andy
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Gambie. Un leader syndical décède en prison – réclamons justice pour Sheriff Diba

sheriff

Le mois dernier, le président de la Gambie a répondu aux protestations syndicales contre les taxes douanières et les prix des carburants par l’interdiction des activités syndicales. Trois responsables du mouvement ont été arrêtés. L’un d’entre eux, Sheriff Diba, de l’association nationale gambienne du contrôle des transports est mort en prison, selon des témoignages, après un traitement brutal aux mains d’agents des renseignements nationaux.

A la demande de la Fédération Internationale des Ouvriers du Transport, nous lançons une campagne en ligne réclamant justice pour Sherif et la cessation des mesures de répression. Merci d’y participer en cliquant ce lien.

26 février 2016
de Andy
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Pour Esmail et Saïd, et pour nous, la lutte continue…‏

trombino

Nous avons deux nouvelles campagnes à vous proposer aujourd’hui ainsi que quelques nouvelles des campagnes précédentes.

Esmail Abdi est enseignant et syndicaliste en Iran. L’an dernier, à la demande de l’Internationale de l’Education (IE), nous avons mené campagne après son arrestation en route pour assister au Congrès de l’IE. Vous avez été plusieurs milliers à le soutenir. Cette semaine, après huit mois d’incarcération, il a été condamné à six ans de prison pour son activité syndicale. Il n’a commis aucun crime. Aidez-nous à faire libérer Esmail, merci de participer à cette campagne en cliquant ce lien :

Un autre militant syndical, cette fois au Maroc, Saïd El Hairech, a également fait l’objet d’une campagne LabourStart, en 2012, à la demande de la Fédération Internationale des Ouvriers du Transport (FIOT). Notre campagne a contribué à le faire libérer de prison. Aujourd’hui, la FIOT nous sollicite à nouveau, Saïd a été démis de ses fonctions par l’opérateur du port local. Ses efforts pour promouvoir les droits syndicaux ont été qualifiés de «nuisibles» et des fausses rumeurs circulent à propos de sa représentativité. Pendant ce temps, ses camarades syndicaux font face à l’intimidation et aux menaces de licenciement de leur employeur. En cliquant ce lien, exigeons que Saïd soit réintégré dans son emploi et le droit du travail respecté.

Un grand merci à la dizaine de milliers d’entre vous qui ont transformé très rapidement en une de nos plus grandes campagnes à date, celle exigeant des poursuites des assassins du chercheur italien, Giulio Regeni. Mais nous avons besoin de voir beaucoup plus de signataires encore, alors, s’il vous plaît, partagez encore ce lien très largement et envoyez un message, si ce n’est déjà fait.

Il y a une semaine, l’IE a annoncé la libération d’Omar Ali Ewado, syndicaliste et enseignant emprisonné à Djibouti. Vous pouvez lire l’article en cliquant ici.

Un tribunal israélien a statué en faveur du syndicaliste palestinien, Hatem Abu Ziadeh, dont le licenciement a incité une campagne LabourStart obtenant 8 500 messages envoyés. Pour le reportage de WAC-MAAN sur cette importante victoire, cliquez ici (en anglais).

Enfin, Nermin Al-Sharif, syndicaliste libyenne, est venue en décembre, à une réunion des affiliés de la FIOT du monde arabe. Elle a relaté que chaque message de la campagne LabourStart lui a aidé à se sentir plus forte, contribuant à son rétablissement suite à la tentative d’assassinat. Aujourd’hui, elle est de retour à l’Union des dockers et des gens de mer en Libye où elle organise avec succès les travailleurs du transport routier, et mène campagne pour aider les réfugiés libyens qui ont quitté le pays. Elle sait que la menace subsiste, mais avec votre soutien, elle est déterminée à poursuivre son importante activité syndicale.

13 février 2016
de Andy
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RDC : Formation de 50 responsables de la Maison Syndicale des femmes travailleuses de l’économie informelle

Formation RDC50 femmes responsables syndicales de l’économie informelle, membres de l’UNTC, ont pris part, reparties en 2 groupes, à une formation organisée par la Maison Syndicale des femmes de l’économie informelle de Mbuji-Mayi.

Il s’agissait de former des femmes propagandistes de l’économie informelle à Mbuji-Mayi, une ville enclavée, au cout de la vie très élevé, dont la plupart des unités de production « les entreprises » sont tombées en faillite, entre-autres, la minière de Bakwanga « MIBA ». Mbujimayi reste néanmoins la deuxième ville du pays devant Lubumbashi à intensifier les problèmes de conditions de travail générés par l’économie informelle en générale et pour les femmes en particulier, une ville dont 95% des activités restent dominées par l’économie informelle.

Aussi la femme au Kasaï Oriental a un retard important d’émancipation, suite aux nombreux obstacles, notamment d’ordres socioculturel et socio-éducatifs.

Au cours de cette formation plusieurs modules ont été adaptés au niveau des femmes de l’informelle, il s’agit :

  1. Le Syndicat UNTC
  2. La syndicalisation de la femme de l’économie informelle
  3. Problématique et approche de genre : cas de la femme de l’économie informelle à Mbuji-Mayi
  4. Élaboration des cahiers de revendication
  5. Législation et procédure pour constituer un syndicat et un ASBL
  6. Difficultés et défis pour les travailleurs de l’économie informelle
  7. Communication et la négociation dans le contexte de l’économie informelle
  8. Initiation à entrepreneuriat
  9. Collecte et gestion des cotisations syndicales
  10. Initiation des services d’appuis syndicaux. Création :

– d’une micro finance
– d’un atelier de couture.

La camarade Bibiche Banda Mputu, formatrice, a remis officiellement à la responsable de la maison syndical et au responsable de l’UNTC/Kasaï oriental, les matériels des bureaux de la maison syndicale de la femme ainsi qu’un premier lot de l’équipement de l’atelier de couture.

Elle a promis de retourner à Mbuji-Mayi pour appuyer une activité de la maison syndicale des femmes, il s’agit de la création d’une micro finance pour permettre aux femmes de l’économie informelle elles qui sont exclues du système financier classique, afin de solliciter des petits prêts pour accroitre leur chiffre d’affaire dans leur commerce.

Bibiche Banda Mputu
UNTC/RDC

5 février 2016
de Andy
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RDC : L’Union Nationale des Travailleurs du Congo met en place un syndicat de conducteurs des taxis motos.

taximotosEnfin c’est arrivée, c’est grâce à la Wallonie Bruxelles International « WBI » et le syndicat libéral Belge « la CGSLB », que l’Union Nationale des Travailleurs du Congo « UNTC » vient de mettre en place une structure d’encadrement des conducteurs de taxi moto à Kinshasa. L’Union Nationale des Travailleurs du Congo « UNTC » encadre depuis janvier 2015 les conducteurs de taxi moto, et c’est au cours d’une assemblée générale de la base tenue en décembre 2015, que les conducteurs des taxis moto ont résolu de créer un syndicat professionnel de conducteurs des taxis moto affilié à l’UNTC, dénommé SPCM/UNTC, (Syndicat Professionnel des Conducteurs de Taxi Moto) dont le bureau est situé au siège de l’UNTC/bâtiment kasa vubu, sise, 17 avenue Kasa vubu C/Gombe.

Le chef de projet, le camarade Guy Mpembele, responsable du département des relations extérieures de l’UNTC, a expliqué la genèse de ce projet, financé par la WBI et coordonné par la CGSLB (syndicat libéral Belge), c’est dans le souci d’étendre les actions de l’UNTC de l’économie formelle à l’informelle que cette idée a vu le jour. Tout est parti du constat selon lequel les travailleurs et travailleuses de l’économie informelle sont aussi des travailleurs et travailleuses au même titre que ceux du formelle, et ont aussi droit à un encadrement syndical : défense de leurs intérêts socio-professionnels, formation, etc. il sied de savoir le 4e congrès de l’UNTC tenue en 2004 avait pour thème « le défi de l’économie informelle ». Le SPCM/UNTC n’est que la mise en pratique des résolutions du 4e congrès de l’UNTC.

L’idéal dans l’encadrement des travailleurs et travailleuses de l’économie informelle c’est d’aboutir à un travail décent : assurer un dialogue social permanent, une protection sociale garantie, veiller aux respects du droit de travail et l’accès à l’emploi. Ainsi, la notion de travail décent ne s’applique pas seulement aux travailleurs de l’économie formelle, mais aussi aux salariés en situation informelle et aux personnes travaillant à leur compte ou à domicile.

Il existe des associations des conducteurs des taxis moto en RDC, mais qui n’ont rien de défenses ni d’encadrement des travailleurs. Le SPCM/UNTC est le premier syndicat professionnel de conducteurs de taxi moto en RDC, son siège est à Kinshasa et ses actions vont s’étendre dans toute la république.

Adresse : 17 avenue Kasa vubu C/Gombe Kinshasa RDC
Contact : spcm.contact@gmail.com
Phone : +243901627017

Guy Mpembele Kisoka
Relext/UNTC