13 avril 2017
de Andy
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Il a appelé à la grève : 2,5 années dans un centre de rééducation par le travail !

Récemment, le gouvernement du Kazakhstan a lancé une répression à grande échelle contre les dirigeants et les militants des syndicats indépendants de la région de Mangistau, dans l’ouest du pays.

En janvier, les fonctionnaires locaux et les cadres de la direction d’OCC, un géant local de services pétroliers, ont tenté de réprimer une protestation pacifique mais massive des travailleurs.

Le président du syndicat des travailleurs de l’OCC, Amin Yeleusinov, et un activiste syndical, Nurbek Kushakbayev, ont été arrêtés le 20 janvier. Poursuivi en vertu du Code criminel répressif adopté en 2014, Kushakbayev a été condamné par le tribunal d’Astana en raison de ses appels à la grève, à deux ans et demi dans un « centre de rééducation par le travail ».

Le juge a également satisfait à une demande d’indemnisation de la part de Kushakbayev d’un prétendu préjudice à l’égard de l’OCC d’un montant de KZT 25 millions (80 000 $ US).

Dans le même temps, la direction de l’OCC a prononcé des sanctions à l’égard des employés ayant participé aux manifestations.

Ceci est intolérable et nous nous devons d’intervenir. En partenariat avec la Confédération Syndicale Internationale et la fédération mondiale IndustriALL, une campagne est mise en ligne par LabourStart pour réclamer la cessation de ces comportements totalitaires et le début d’un dialogue avec les travailleurs et leurs représentants.

Merci de prendre quelques secondes pour y joindre votre voix en cliquant ce lien.

7 avril 2017
de Andy
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Amiante. 107 000 morts par an !

Rajendra Pevekar est une victime de l’industrie mondiale de l’amiante. Son père a travaillé dans une entreprise d’amiante. En conséquence, lui et sa mère souffrent maintenant de maladies liées à l’amiante suite à une exposition secondaire.

En mai, des délégués de 157 pays seront présents à la réunion de la Convention de Rotterdam qui aura lieu à Genève. Rajendra s’y exprimera au nom des 107 000 personnes qui meurent chaque année de maladies liées à l’amiante.

Au cours des dix dernières années, l’amiante chrysotile a été recommandé pour être inscrit sur la Convention de Rotterdam qui ajoute des restrictions à son utilisation. Mais la démarche a été bloqué par quelques pays qui profitent directement de son exportation. Cela doit s’arrêter.

Merci de prendre quelques secondes pour soutenir Rajendra face aux représentants des pays qui bloquent l’ajout de l’amiante à la liste des produits chimiques dangereux.

31 mars 2017
de Andy
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Djibouti. Bonne nouvelle… nos camarades relâchés !

L’Internationale de l’Éducation reste vigilante mais nos camarades sont libérés…

Lundi dernier, nous avons sollicité votre concours pour obtenir la libération des dirigeants du syndicat des enseignants de Djibouti, Omar Ali Ewado (à droite) et Ahmed-Kadar Nour.

En 24 heures, plus de 600 francophones ont envoyé des messages de protestation via LabourStart faisant un total de plus de 6000 soutiens exprimés venant du monde entier. De quoi faire raviser les autorités djiboutiennes qui ont aussitôt relâché nos camarades.

Ahmed-Kadar nous écrit : « Nous vous sommes reconnaissants de votre immense soutien et de celle de tous nos camarades à travers le monde. Soyez en remerciés et transmettez notre gratitude à tous celles et ceux qui ont répondu à l’appel de LabourStart« .

Une fois n’est pas coûtume : la semaine se termine sur une bonne nouvelle.

28 mars 2017
de Andy
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Djibouti : relâchez nos camarades du syndicat des enseignants !

Les syndicalistes djiboutiens à nouveau dans le collimateur du pouvoir…

Omar Ali Ewado (à droite) et Ahmed-Kadar Nour, dirigeants du syndicat des enseignants de Djibouti ont été arrêtés les 19 et 20 mars 2017 par les services de sécurité de Djibouti.

Les autorités n’ont pas expliqué ces arrestations.

L’Internationale de l’Éducation, qui représente les enseignants au niveau mondial, est préoccupée de leur santé physique et psychologique durant cette détention, d’autant plus que M. Ewado a entamé une grève de la faim pour protester contre son emprisonnement.

Ces arrestations ne sont que les derniers développements dans le harcèlement et la répression des enseignants et des syndicalistes qui cherchent à exercer leurs droits et leurs libertés légitimes à Djibouti.

Depuis de nombreuses années, les membres des syndicats d’enseignants et leurs dirigeants sont les cibles d’arrestations, de suspensions de salaire, harcèlement, retraites anticipées ou mutations forcées.

L’année dernière, M. Ewado, qui est également président de la Ligue des droits de l’homme de Djibouti, a été arrêté pour avoir dénoncé les violations des droits de l’homme commises par les autorités.

Merci de prendre un instant pour faire savoir au gouvernement de Djibouti que les travailleurs du monde entier exigent la libération immédiate de leurs camarades Omar Ali Ewado et Ahmed-Kadar Nour et la cessation de la persécution des syndicalistes et des défenseurs des droits humains dans le pays. Il suffit de cliquer ici ou sur le bouton bleu.

27 mars 2017
de Andy
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Exigeons la libération inconditionnelle des militants TÜMTIS


14 militants du syndicat turc TÜMTİS risquent d’être emprisonnés d’une minute à l’autre.

Ayant obligé leur employeur à reconnaître l’implantation du syndicat dans son entreprise de logistique en 2005, celui-ci a décidé de porter plainte en 2007. La suite fut totalement disproportionnée. 17 personnes sont arrêtées dans une descente policière à l’aube. 3 d’entre eux seront relâchées plus tard mais les 14 autres seront inculpées et devront attendre 5 ans avant d’être jugés.

En 2012 donc, en dépit des protestations internationales, malgré les incohérences évidentes, un traitement biaisé de l’instruction, et des contradictions au droit international, le juge les condamnera à de lourdes peines de prison pour avoir fondé « une organisation dans le but de commettre un crime violant le droit de travailler pacifiquement par Coercition afin d’obtenir des gains pécuniaires injustes et d’entraver la jouissance des droits syndicaux ».

TÜMTIS et la Fédération Internationale des Ouvriers du Transport ont, bien entendu, interjeté un appel qui a permis la libération sous caution de certains, mais d’autres sont restés en prison.

Malgré toutes les preuves d’abus de procédure, la cour d’appel a récemment confirmé les peines. Tous les 14 militants risquent de nouveau, une incarcération prochaine.

Rejoignez TÜMTIS et la FIOT en exigeant leur libération inconditionnelle immédiate et l’abandon de toutes les poursuites.

Prenez quelques secondes pour envoyer votre message dès maintenant en cliquant ici.