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Suite aux catastrophes aériennes qui se sont succédées ses dernières semaines, et dont les causes ont été attribuées principalement au facteur humain qui, d’après les statistiques de l’OACI, constitue à lui seul 70% des causes ayant engendré des accidents d’avions; surtout en période de conflits sociaux.
Sachant que 98% de l’effectif des techniciens Aéronautiques Royal air Maroc est en grève depuis le 29 juin 2005, et dans le cadre de l’article 5 du statut du Syndicat des Techniciens Aéronautiques du Maroc STAM, une conférence de presse a été organisée le 25 août 2005 sur le thème de la sécurité aérienne et son rapport avec la maintenance aéronautique.
Les medias Nationaux et Internationaux ont massivement participé à cette conférence. Il a été exposé le rôle des instances de l’aviation civile nationales et internationales et les réglementations en matière de maintenance aéronautique en l’occurrence le rôle du ministère de tutelle et de la direction de l’aéronautique civile (DAC) du Maroc.
Les questions posées par les journalistes traduisaient un souci certain concernant les répercussions de la grève sur la sécurité des avions et l’impact financier engendré par le recours de la direction à l’envoi des avions à l’étranger pour des visites de maintenance.
Le syndicat STAM a voulu à ce titre tirer la sonnette d’alarme sur cette situation de conflit qui risque de perdurer et d’entacher la notoriété et l’image de marque de notre Compagnie Nationale en matière de maintenance aéronautique et qui risque d’être préjudiciable pour le niveau de sécurité qui a permis de faire figurer la Royal air Maroc sur ‘’la liste blanche des transporteurs aériens les plus sûres au monde’’ établie par la direction générale de l’aviation civile (DGAC).
Un retour rapide à la situation normale est urgent car le coefficient de sécurité est inexorablement en déclin vu que la validité du programme de visites majeurs de maintenance effectué pendant la saison hivernale dernière arrive à expiration; et vu l’entretien sommaire avec un effectif très réduit en escale, plus l’envoi de nos avions chez EAS à Perpignan.
Nous déplorons le fait que les intérêts de la compagnie nationale, la déontologie de la profession et les normes de sécurité soient occultés par l’entêtement de la Direction RAM d’une part et d’autre part une attitude que certains pourraient qualifier de complaisante des autorités concernées.
A la fin de la conférence, le STAM a réitéré son entière disponibilité au dialogue sérieux et responsable dans le respect des intérêts des deux parties en vue d’asseoir un climat serein et durable.
Le Bureau Exécutif
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