Swaziland : le Premier Ministre veut « étrangler » des syndicalistes‏

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tucoswa
Classé par la CSI aux côtés des dictatures militaires parmi les sept pays au monde où les syndicats encourent le plus de risques pour leur existence-même, le Swaziland est la dernière monarchie absolue en Afrique. Les syndicats ont réclamé l’élection d’un gouvernement démocratique et responsable en 2013, devenant ainsi la cible d’attaques par le Roi et les autorités. L’enregistrement [des statuts] de l’unique centrale syndicale, Trade Union Congress of Swaziland, a été annulé en avril 2012 et six dirigeants syndicaux ont été détenus en mai 2013 (1).

Les violations des droits des travailleurs et des droits de l’homme sont si graves et récurrentes que les États-Unis ont décidé, après plus d’une décennie, la suspension de leurs aides au développement au 1er janvier 2015.

Ainsi, lorsque le Premier Ministre du Swaziland, Sibusiso Barnabas Dlamini, menace « d’étrangler » les syndicalistes participant aux protestations autour du Sommet Africain à Washington, D.C., il est pris très au sérieux.

La Confédération Syndicale Internationale et LabourStart lancent une campagne en ligne pour faire comprendre au gouvernement que la solution est de respecter les syndicats et les droits des travailleurs et non, de les faire disparaître. Envoyez un message de protestation en cliquant ce lien.

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