26 janvier 2019
de Andy
0 Commentaires

Philippines. Des syndicalistes enseignants menacés de mort

L’Internationale de l’Education, la fédération syndicale mondiale des enseignants, est très préoccupée par les nouvelles venant des Philippines.

Lors d’une récente conférence de presse au cours de laquelle l’Alliance des enseignants concernés dénonçait le harcèlement et les menaces auxquelles ses membres et dirigeants étaient confrontés, son secrétaire général, Raymond Basilio, a reçu des menaces de mort sur son téléphone. Raymond fut averti que s’il ne cédait pas aux demandes de l’appelant, un contrat pour son assassinat serait mis en œuvre.

La police nie toute implication, mais le syndicat a appris que le fichage illégal de ses membres était toujours effectué par la police dans différentes régions du pays, en violation du droit national et international.

Merci de prendre un instant pour envoyer un message au président Rodrigo Duterte, demandant au gouvernement de protéger Raymond et les autres dirigeants syndicaux, d’enquêter sur les menaces de mort, garantir la vie privée des membres des syndicats et cesser toute collecte illicite de données à leur sujet. Cliquez ce lien pour envoyer votre message.

Confédération des syndicats hongrois

23 décembre 2018
de Andy
0 Commentaires

Le président hongrois signe la « loi des esclaves » – que faire maintenant ?


Il y a quelques jours à peine, je vous ai écrit pour vous demander votre soutien dans la lutte contre la nouvelle « loi des esclaves » en Hongrie. Notre campagne, lancée à la demande de la Confédération des syndicats hongrois, a appelé le président du pays à refuser de signer cette loi rétrograde.

Il ne nous a pas écoutés et l’a signé il y a trois jours.

Notre campagne, comptant 7 288 partisans a été traduite en 13 langues différentes, n’a pas abouti.

Mais la lutte continue…

Les syndicats hongrois ont publié cette déclaration.

Je pense qu’il est important que nous soyons complètement honnêtes à propos de nos campagnes. Nous vous disons quand elles aident à remporter des victoires pour les travailleurs mais aussi quand nous tombons court.

Nous savons que ce n’est pas qu’une question de chiffres. Certaines de nos plus grandes campagnes ont eu peu d’effet, alors que d’autres plus petites persuadent les employeurs et parfois les gouvernements à changer de cap.

Bien sûr, les chances de gagner augmentent avec le nombre de personnes que nous pouvons impliquer dans nos campagnes. A l’international, ce nombre booste le moral des travailleurs et les incitent à prendre des actions déterminants.

C’est pourquoi j’aimerais vous demander de consacrer quelques minutes au cours des prochains jours, pour, si ce n’est déjà fait :

1. Soutenir les postiers Canadiens. Impliqués dans un conflit industriel amer, ils sont obligés de retourner au travail contre leur volonté.

2. Interpeller le gouvernement iranien pour qu’il cesse d’emprisonner des enseignants.

3. Exhorter le gouvernement du Kazakhstan à respecter les droits des travailleurs et à libérer les militants emprisonnés.

4. Protester auprès de Mitsubishi Electric en Thaïlande contre le traitement dégradant infligé aux militants syndicaux et contre ses tentatives d’écraser le syndicat local.

Je vous en remercie et vous souhaite une très bonne année 2019 !

Confédération des syndicats hongrois

21 décembre 2018
de Andy
9 commentaires

Déclaration de la Confédération des syndicats hongrois

Traduction en français de l’anglais par LabourStart.

Le 20 décembre, le président de la Hongrie a signé l’amendement au Code du travail. La loi des esclaves entrera en vigueur au 1er janvier 2019.

Cela se produit sans consultation préalable avec les partenaires sociaux au sein des structures tripartites, contre l’opposition massive des syndicats et maintenant celle d’une large coalition d’organisations civiles, de partis d’opposition. En témoignent les manifestations et barrages routiers dans tout le pays. Il s’agit d’une violation directe de la directive sur le temps de travail 2003/88 / CE / Art. 19 / Chapitre 4.

L’augmentation du nombre d’heures supplémentaires annuelles à 400 heures (au lieu de 250) et l’augmentation de la période de référence à 36 mois (au lieu de 12) pourraient conduire dans la pratique à une vulnérabilité excessive des employés et à un transfert supplémentaire de la balance du pouvoir au profit des employeurs – il y a déjà des employeurs exprimant leur volonté de mettre en œuvre les nouvelles mesures.

Au cours des dernières semaines, MASZSZ, ainsi que toutes les autres confédérations, s’est opposé aux changements désormais adoptés, en présentant des arguments d’experts, en faisant appel aux décideurs politiques et au public. À la suite de l’adoption par les partis au gouvernement et au Parlement, plus de 11 000 signatures ont été apposées en moins de 48 heures sur les pétitions en ligne appelant le président à ne pas signer ce projet de loi.

À l’initiative de la Confédération des syndicats hongrois (MASZSZ), un comité préparatoire à la grève et aux manifestations a été mis en place avec la participation du Forum de coopération syndicale (SZEF) et de l’Alliance des professionnels (ÉSZT) ainsi qu’une douzaine de syndicats et d’organisations civiles. Ils travailleront ensemble, coordonnant les activités d’information sur les lieux de travail et les différentes actions de protestation et de grèves importantes. Les syndicats demandent le retrait de cette loi à l’administration publique, aux agents de la force publique, employés civils de l’armée et du Bureau de l’audit de l’État. Les revendications visent un dialogue social adéquat, la révision du Code du travail et la loi sur la grève.

Le 21 décembre, plusieurs manifestations ont eu lieu à Budapest et dans d’autres villes. Des actions importantes sont en cours de planification pour janvier – des grèves dans l’administration publique, sur les lieux de travail où les nouvelles réglementations seront appliquées, autour des parcs industriels, aboutissant à une action nationale.

19 décembre 2018
de Andy
0 Commentaires

Iran : 40 métallos en garde à vue après 2 jours de raids des forces de sécurité

17/12/2018 – Ahvaz, manif pour réclamer la libération des militants en garde à vue

Les forces répressives de la République islamique d’Iran ont arrêté plus de 40 travailleurs après deux jours consécutifs de raids brutaux aux domiciles des travailleurs en grève aux usines d’acier d’Ahvaz. Quelques 31 travailleurs ont été arrêtés vers 2 heures du matin, le lundi 17 décembre 2018 et au moins 10 autres, le 18 décembre 2018.

Au cours de ces arrestations, les forces du régime, utilisant une tactique violente, ont frappé les métallos devant les yeux des membres de leurs famille et ont saisi leurs effets personnels, y compris leurs téléphones portables. À la suite de ces arrestations, les forces de police et les gardes de la révolution ont investi des quartiers de la ville d’Ahvaz ce matin pour empêcher tout rassemblement des travailleurs en grève. Néanmoins, un groupe important d’ouvriers, assiégés par les forces d’invasion, a continué de manifester et à appeler à la libération de leurs collègues détenus.

Les forces de sécurité et de renseignement utilisent la même tactique qu’elles ont utilisée contre les travailleurs de la canne à sucre de Haft Tapeh, arrêtant des représentants des travailleurs en grève, puis entamant une campagne d’intimidation et de peur contre les autres ouvriers.

Selon les rapports qui ont pu être consultés, voici les noms des ouvriers arrêtés les 17 et 18 décembre 2018 : Meisam Ali Ghanavati, Esa Mar’ie, Amin Alavani, Morteza Akbarian, Taregh Khalfi, Massoud Efri, Jafar Sobhani, Mostafa Abiat, Gharib Havizavi, Hossein Davoudi, Karim Siahi, Hamed Baseri, Hafez Kan’ani, Hamed Judaki, Kazem Heidari, Yaser Ebrahimian, Majid Janadeleh, Kuroush Esmaieli, Ali Oghaba, Mohsen Balouti, Mohammad Pour Hassan, Mohsen Behbahani, Seyed Habib Tabatabaie, Jasem Roumazi, Ali Etmami, Seyed Ali Javadpour, Javad Gholami, Abdolreza Dasti, Seid Ahmed Seid Noor, Fariborz Sheikh Robat, Ehsan Yousefi, Hosein Asarekeh, Meisam Al Mehdi, Seyed Majid Mousavi, Amir Dehghan, Ahmad Bavi, Behzad Alikhani, Seyed Mostapha Mousavi, Majid Jalali, Arash Mohammadpour, Behzad Shahbazi.

Source

Confédération des syndicats hongrois

18 décembre 2018
de Andy
0 Commentaires

Hongrie. Non aux heures sup à volonté !

Le gouvernement de droite hongrois vient de convaincre le Parlement de légiférer afin de passer la « loi des esclaves ».

Les syndicalistes ont manifesté dans les rues retenant l’attention du monde entier.

La loi n’entre en vigueur que lorsque le président du pays l’a signée. C’est pourquoi les syndicats hongrois ont lancé une vaste campagne en ligne pour lui demander de ne pas le faire.

Ils mobilisent leurs propres membres, mais appellent également ceux d’entre nous qui vivent à l’étranger à manifester également leur soutien.

Veuillez prendre un moment pour soutenir cette campagne – cliquez ici.