Le secrétaire général du Congrès des syndicats de Fidji dit qu’il ne sait pas pourquoi des syndicalistes ont été arrêtés au cours d’une grève à l’hôtel Sheraton à Nadi, car le syndicat n’a pas appelé à la grève.
Environ 300 employés ont quitté le travail à la veille du Nouvel An, mais un règlement provisoire a été obtenu en quelques heures.
Le Ministre du Travail a déclaré la grève illégale et quelques jours plus tard, six syndicalistes, dont le président de la Fédération des Syndicats de Fidji, Daniel Urai [en photo], ont été arrêtés.
Felix Anthony dit que les travailleurs de l’hôtel ont débrayé d’eux-mêmes, mais le gouvernement a accusé les syndicats.
« Le syndicat n’a pas appelé à la grève, et, malheureusement, le gouvernement a pris sur lui de désigner le syndicat comme responsable. Je pense que c’est la question à laquelle la police et le régime doivent répondre. En fait, je pense que M. Urai a aidé à résoudre les problèmes plutôt qu’autre chose ».
Felix Anthony estime que le régime se sert de tous les moyens possibles pour briser les syndicats, et il ne serait pas surpris si la directive pour les arrestations venait d’en haut.
Envoyez un message de protestation au gouvernement.
Source : Radio New Zealand