Après 11 semaines de grève, les 40 employés de l’hôtel Toronto Plaza (Canada) comptant 200 chambres, attendent toujours un semblant de bonne foi dans les négociations avec leur employeur pour une amélioration des salaires et des conditions de travail.
Racheté par un nouveau propriétaire, il y a deux ans, alors que l’hôtel connaissait des difficultés économiques, les employés avaient accepté une baisse des rémunérations et de leurs garanties d’assurance maladie/retraite sous réserve d’une restauration des niveaux au terme d’un délai qui a expiré au printemps 2013. L’employeur, après avoir instauré un climat décrit par le syndicat local affilié à USW (métallos) comme une « culture du mépris », refuse d’honorer son engagement au motif que l’hôtel n’est toujours pas rentable. Il écarte toute négociation. Lors d’un arbitrage officiel, il va jusqu’à réclamer une baisse des salaires de 28% et la remise à zéro de tous les acquis de son personnel et dans un courriel au médiateur, indique qu’il « refuse d’être intimidé par ces animaux ».
Demain, la Fédération du Travail de l’Ontario organise une manifestation pour soutenir les employés qui se relaient sur la ligne du piquet depuis bientôt un trimestre.
Manifestons notre solidarité en participant à la campagne mise en ligne par LabourStart. Cliquez ici pour envoyer un message de protestation à cet employeur arrogant.