France. La division syndicale à l’origine d’une mobilisation nationale

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porte voixDemain, mardi 5 mars, 3 organisations syndicales appellent à la grève pour protester contre la mise en application d’un accord national interprofessionnel (ANI) signé le 11 janvier dernier par 3 autres confédérations avec l’organisation patronale, le MEDEF. Son titre affiche une intention d’instaurer « un nouveau modèle économique et social au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salariés ». Le texte a été largement mis à disposition, ici par la CFE-CGC.

Sa traduction en projet de loi étant achevée, il sera présenté mercredi 5 mars au Conseil des Ministres. Il restera ensuite les phases d’amendements et de votes de l’Assemblée Nationale et du Sénat avant d’être pleinement applicable.

Pour mieux comprendre la situation, voici un article de presse ainsi que les arguments des différentes organisations.

Selon l’Express : « Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, ne regrette pas d’avoir signé avec le patronat l’accord sur la sécurisation de l’emploi, transposé par le gouvernement dans un projet de loi présenté mercredi en Conseil des ministres. La CGT et FO ont appelé à manifester mardi pour faire barrage au texte ».

POUR

CONTRE

L’ANI divise aussi le Parti Socialiste au pouvoir avec notamment de vives critiques de Gérard Filoche, membre de son Conseil National et Inspecteur du travail à la retraite qui énumère « 54 reculs [du droit du travail] en 27 articles » et formule 54 propositions (nouvelles et revues) d’amendements au projet de loi.

Demain, sur la page France de LabourStart, les liens vers tous les articles concernant cette grève.

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