Les travailleurs de l’aéroport international de Fidji, pour une fois, n’ont pas travaillé durant les fêtes de fin d’année. En lock-out depuis le 16 décembre, ils sont interdits d’accès à leur travail et privés de salaire. Pourquoi ? Ils ont osé défier leur direction.
L’entreprise qui fournit des services au sol à l’aéroport appartient principalement au gouvernement fidjien, mais 49% des actions appartiennent aux travailleurs.
Actionnaires minoritaires, ils ont tenté de soulever des questions lors des assemblées générales d’actionnaires, notamment au sujet de la gestion de l’entreprise et concernant leurs salaires qui n’ont aucunement augmenté au cours des 11 dernières années.
Mais surprise ! En retournant au travail, ils ont été interdits d’accès.
La Fédération Internationale des Ouvriers du Transport appelle à une protestation mondiale contre le lock-out et a lancé cette campagne sur LabourStart.