Algérie. Le pouvoir tente d’éradiquer un syndicat indépendant de l’énergie

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Le gouvernement algérien intensifie sa guerre contre le syndicat indépendant des travailleurs de l’électricité et du gaz, SNATEG, qui organise les travailleurs de la société nationale de énergie, SONELGAZ.

Des centaines d’adhérents, de militants et de délégués ont été licenciés, harcelés et persécutés sur de fausses accusations pour avoir exercé leurs droits fondamentaux.

Début 2017, le président du syndicat Raouf Mellal à été condamné à six mois de prison pour avoir dénoncé la corruption et les fraudes massives perpétrées par SONELGAZ.

A quelques jours d’une grève nationale prévue par les travailleurs et travailleuses de Sonelgaz, du 21 au 25 mai 2017, le Ministre du Travail affirme que le syndicat a contrevenu à la loi algérienne 90-14/1990, sans préciser en quoi, et annonce sa décision de le dissoudre.

Maintenant, le gouvernement tente d’éliminer complètement le syndicat.

Le 3 décembre, le ministère du Travail a annoncé que le SNATEG avait tenu une réunion pour confirmer sa dissolution. Aucune réunion autorisée n’a eu lieu car, selon les statuts du syndicat, seul un congrès national peut prendre cette décision.

SNATEGS vit et se bat, et a besoin de votre soutien.

Envoyez un message aux autorités algériennes en cliquant ce lien, les exhortant d’arrêter cette guerre contre SNATEG, de respecter ses droits syndicaux et son statut juridique, de retirer toutes les accusations contre Raouf Mellal et les syndicalistes et de réintégrer toutes les personnes licenciées pour avoir exercé leurs activités syndicales et tout simplement, leurs droits.

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